Ces passoires thermiques qui trouvent preneurs

Date de publication : 14/02/2023

Alors que la mise en œuvre de la politique de lutte contre les passoires énergétiques entre peu à peu en vigueur, les prix de vente des biens les plus énergivores baissent peu voire sont en hausse dans certaines communes.

Le charme de l’ancien

Selon les chiffres publiés par Guy Hocquet, les logements classés F ou G voient leur valeur baisser d’environ 10% à la vente. Cette baisse de prix n’est cependant pas uniforme dans tout l’Hexagone.

Dans certaines communes, comme Bordeaux ou Rennes, le prix de vente des biens avec une note DPE F ou G est même supérieur de 7% au prix moyen constaté au mètre carré. Selon les professionnels, les caractéristiques du parc immobilier peuvent expliquer ce phénomène.

Les maisons anciennes typiques bordelaises sont ainsi particulièrement recherchées par une clientèle souhaitant vivre en plein centre-ville.

La pénurie de logements

Dans d’autres communes, comme Paris, la baisse des prix des logements les plus énergivores est également limitée (-3% au mètre carré). Les logements anciens, situés dans de beaux immeubles haussmanniens, sont certes très recherchés, mais l’âge du parc immobilier et la forte demande expliquent aussi cette baisse de valeur moindre des logements en vente.

Soulignons enfin que, avec la multiplication des dispositifs d’aides à la rénovation, acheter une passoire énergétique pour la mettre en location après avoir effectué les travaux nécessaires pour améliorer ses performances peut être une opération très intéressante.

C’est en particulier le cas dans les villes où la décote des passoires énergétiques est importante et la demande de location forte.


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