Les campagnes plus exposées à la précarité énergétique

Date de publication : 19/12/2023

Un sondage mené fin octobre par IFOP pour le compte d’Hellio montre que la précarité énergétique touche plus les zones rurales que les villes.

La précarité énergétique en campagne

Réalisée juste avant l’entrée dans l’hiver, l’enquête met tout d’abord en évidence que les personnes vivant à la campagne sont bien plus inquiètes sur l’évolution des prix de l’énergie (à 91%) que l’ensemble de la population française (74%). Les ruraux sont d’ailleurs favorables à 84% au retour du bouclier tarifaire mis en place sur deux hivers. L’étude montre également que la révision des habitudes de consommation pour faire face à la hausse du coût de l’énergie concerne surtout les zones rurales. 86% des habitants de ces zones ont réduit la température de leur logement (contre 76% au niveau national). De même, 54% des ruraux ont déjà renoncé à chauffer leur habitation (contre 42% à l’échelle nationale).

Un habitat plus énergivore

La typologie de l’habitat, qui est différente en ville et en zone rurale, est l’une des raisons invoquées par Hellio pour expliquer cet écart. A la campagne, il y a plus de maisons, plus gourmandes en énergie que les appartements urbains. Les logements sont également souvent plus grands, moins isolés et parfois chauffés au fuel. Les départements ayant le plus de passoires énergétiques sont d’ailleurs ruraux : l’Allier, le Cantal, la Creuse et la Nièvre. Conséquence logique de ces spécificités : les populations rurales sont plus intéressées par la rénovation énergétique. 42% des sondés en zone rurale indiquent avoir réalisé des travaux de rénovation énergétique alors que la proportion est de 35% à l’échelle de la France.


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